dhagpostory 1976, il était une fois ...

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La cérémonie de la coiffe noire.


La cérémonie de la coiffe noire.

La cérémonie de la coiffe noire.

Pour le bien de tous les êtres.

   

   

  Tobga Rimpotché :

“ Le vaisseau des deux accumulations.

  Explication de la Précieuse Coiffe Noire dont la vue libère ”

 

 

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Peinture de CherabPalden Beru.

 

 

 

 

introduction

Dans le soutra du Lotus Blanc, il est mentionné:

 

Un lotus, un joyau, de la nourriture, des vêtements, des montures,

Toutes sortes d’autres choses, bien que simplement matérielles,

Peuvent malgré tout remplir des fonctions nombreuses et variées.

 

Il est dit également dans le Bodhicharyavatara:

 

Puissé-je être le remède et le médecin qui guérissent la maladie.

 

      Le pouvoir particulier des grands bodhisattvas réside dans leur courage à accomplir le bienfait des êtres ainsi que ce qui en est la cause, au moyen du jeu inobstrué de l’activité éveillée, éternelle et omniprésente qui, parce que non limitée par le temps et l’espace, apparaît là et quand il faut, pour ceux à qui elle est destinée.

    Tout ce qui va être expliqué ici se réfère à celui qui assume la charge de manifester l’activité de tous les Bouddhas du passé, du présent et du futur, le grand et véritable ami de tous les êtres, même de ceux qui n’en ont pas conscience: celui que l’on appelle le Glorieux Karmapa, le Puissant Tchenrézi, noble et sublime, dont le nom illumine comme le soleil et la lune, et dont la succession d’incarnations se manifeste sans limite. Une succession ininterrompue d’incarnations apparaît sous de multiples formes à la manière d’une roue, ornement inépuisable des corps, parole et esprit éveillés.

 

 

Les qualités des Gyalwa Karmapa

Les prophéties

        Le Puissant Mouni, qui est le guide sublime des dieux et des autres êtres, a jeté

 la fleur de la prophétie à la requête de Pal, comme le relate cet extrait du soutra du Samadhi Royal:

 

Deux mille ans après moi,

L’Enseignement apparaîtra au pays des visages rouges

Qui aura été converti par Tchenrézi.

Lorsque son enseignement déclinera,

Viendra celui appelé Karmapa,

Le bodhisattva à la voix de lion.

Il convertira les êtres par le pouvoir de son samadhi,

Et les établira dans le bonheur par la vue, l’écoute, le rappel et le toucher.

 

 Au moment où, au Tibet, le dharma aura été décrié et où l’enseignement sera pratiquement, réduit à néant, apparaîtra celui qui a pris l’engagement de proclamer, tel le rugissement d’un lion du dharma, la vérité ultime, et d’être le sixième bouddha du futur portant le nom de “”. Il est celui qui voit tels qu’ils sont le sujet et l’objet, il a obtenu le pouvoir de la mémoire parfaite et il apparaîtra comme le guide suprême qui guidera les hommes et leurs enseignera.

 

Dans le tantra du Météorite Brûlant et Courroucé, il est dit:

 

Dans le mandala parfaitement pur

Apparaîtra l’être à la renommée universelle

Appelé Karmapa, celui qui est à lui seul

Tous les bouddhas des dix directions

Et qui démontre l’accomplissement dans cette vie.

 

      Dans le mandala pur des trois aspects de sagesse (extérieure, intérieure et autre),

Celui qui réunit en lui-même la bodhicitta des bouddhas des trois temps, a la capacité, par la maîtrise des qualités indissociables de la base et du fruit, d’exprimer la perfection. Ainsi est-il loué au regard de ses caractéristiques ultimes.

    En outre, Orgyen Tsokyé Dordjé, qui est reconnu comme le second diffuseur de l’enseignement, a lui aussi clairement prophétisé le nom ainsi que le lieu de résidence du premier Karmapa:

 

Celui qui préserve l’activité de Tchenrézi,

Tusoum Khyenpa, apparaîtra

Au lieu nommé Tsourphou.

 

      Parmi tous les grands êtres détenteurs des enseignements qui sont apparus au Tibet, le pays des neiges, il a été prophétisé et il est de ce fait authentique.

 

 

La vision des trois temps

     Comment pourrions-nous évaluer sa prodigieuse vision des trois temps?

D’une manière générale, tous les grands accomplis et les érudits du Tibet s’accordent à reconnaître que le Karmapa a été la première réincarnation reconnue d’un grand maître du Tibet.

La reconnaissance d’un être si exceptionnel ne dépend pas seulement de divinations ou de simples prédictions.

Par sa sagesse omnisciente, l’incarnation précédente peut prévoir avec certitude l’endroit et le moment de sa prochaine manifestation. De plus, Elle laisse une lettre exposant clairement les circonstances de sa naissance future, telles que le nom de la famille, et d’autres indications. Puisque cette lettre seule fait autorité, c’est sur cette base que la nouvelle incarnation de cet être sublime est identifiée sans contestation.

   

    En général, tous les Karmapas désignent les réincarnations, et plus particulièrement, le seizième Gyalwa Karmapa donna de nombreuses preuves de sa capacité à identifier les trulkous.

La première fois, ce fût à l’âge de huit ans, lorsqu’il reconnut la réincarnation de Garwang Rinpotché de Sourmang en indiquant le lieu de sa naissance, l’orientation de la porte de la maison, et le fait que devant cette porte se tenait un chien de couleur fauve, et d’autres détails, aussi clairement que s’il l’avait vu dans la paume de sa main. Tout ce qu’il avait mentionné s’est trouvé confirmé ultérieurement. Il a procédé de la sorte, pendant toute sa vie pour toutes les réincarnations, avec la même précision.

 

 

L’activité consistant à discipliner les êtres

    Quand de tels êtres exceptionnels prennent naissance, comme résultat de leurs souhaits, lors de leur séjour dans la matrice de leur mère, Ils maîtrisent les activités particulières de protection de leurs disciples, de manière invisible. Presque toutes les réincarnations du Gyalwa Karmapa prononcent le mantra des six syllabes, OM.MA.NI.PÉ.MÉ.HOUNG, dans la matrice de leur mère.

  

 

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En ce qui concerne l'étude, de par leurs connaissances accumulées antérieurement, ils maîtrisent la compréhension de l'enseignement dès qu'ils l'entendent ou le voient et ont la capacité de mettre en mouvement le roue du dharma au moyen de l'initiation (qui fait mûrir) et de l'instruction orale (qui libère).  Seules ces méthodes permettent d'être libéré par la vue et par l'écoute.

 

  De plus, par le pouvoir d’un souhait spécifique, l’activité du Karmapa peut se manifester n’importe où pour transmettre le dharma. Le premier Karmapa, Tusoum Khyenpa (1110-1193) enseigna le dharma à un tigre.

  Au moment de leur mort, les oiseaux du seizième Karmapa demeuraient en méditation.   Ces manifestations sont pris à la  dérision pour les personnes qui, n’ayant pas confiance, sont aveugles; mais pour ceux qui ont une ouverture spirituelle, elles sont la source du renforcement de leur confiance en l’activité éveillée.

L’activité des Karmapas ne se limite pas seulement aux aspects spirituels, mais crée parfaitement les conditions matérielles nécessaires à la continuité du dharma. Le septième Karmapa, Tcheudrak Gyamtso (1454-1506), a fait construire plus d’une centaine de monastères pour l’étude et la pratique. Le seizième Karmapa a restauré des temples et a fait construire des monastères. L’implantation de nouveaux lieux de culte et l’édition de textes, à une époque aussi infortunée que la nôtre, sont les signes évidents de l’utilité de l’activité du Karmapa. Ainsi, est-Il un médecin exceptionnel qui sert le dharma y compris dans les aspects moins directement spirituels.

La manière dont ils mettent un terme à leur activité, suffit à planter la graine de la libération dans le cœur des êtres. Le troisième Karmapa, Rangjoung Dordjé (1284-1339), manifesta la résorption du mandala de son corps divin le quatorzième jour du sixième mois de l’année du lièvre, dans le palais de Shangtor en Chine. Le quinzième jour, au moment où la lune apparut dans le ciel, le mandala de son visage se dessina distinctement au centre de la lune pleine. La portée d’un tel signe ne peut être évaluée.

 

 

 

Explication de la Coiffe Noire.

L’origine de la Coiffe Noire.

Le Karmapa enseigne de façon spécifique, au moyen de signes personnels et d’une expression symbolique.

Dans les tantras des anciennes et des nouvelles traductions, la précieuse Coiffe dont la vue libère est dite correspondre à l’un des six moyens de libération.

D’autre part, les formes, les couleurs et les différentes matières utilisées, ainsi que la manière particulière dont sont fabriquées les coiffes des êtres hors du commun qui sont les détenteurs du dharma, ont pour origines des causes interdépendantes spécifiques.

 

Padmakara dit:

Pour les fortunés qui suivent l’enseignement et qui pratiquent continuellement le Gourou-yoga, et par là même créent des causes interdépendantes spirituelles, il est essentiel de s’efforcer à ceci. Le mode de fabrication des coiffes, les reliques qu’on y place, la manière de les consacrer, les occasions durant lesquelles elles sont portées, et leur valeur, tout ceci résulte de causes interdépendantes.

 

Ceci montre que cette Coiffe correspond à une nécessité.

    Dhagpo Rimpotché, qui a été prophétisé par le Bouddha et qui est le patriarche des enseignements de la lignée Kagyu, explique que ces coiffes sont la source d’une qualité particulière et l’essence du lien interdépendant.

 

   Celui qui est l’objet des offrandes et des louanges des êtres du monde et de l’au-delà du monde est appelé "détenteur du bienfait qui conduit à la libération" au moyen de ce dharma extraordinaire qui par la simple vue libère. Depuis l’époque où il apparût comme une émanation de Tchenrézi, dénommé Drangsong Teunpakhyé (le Précieux Sage), et où il obtint la maîtrise du samadhi semblable au vadjra, les bouddhas et les bodhisattvas des dix directions, l’ont couronné d’un diadème fait de cheveux de cent mille dakinis, comme preuve de sa réalisation.

    Dans ses incarnations successives, comme le bodhisattva Lodreu Rintchen, le mahasiddha Saraha, et le Glorieux Tusoum Khyenpa, il portait continuellement cette coiffe comme symbole de la forme même de la sagesse.

  A l’exception de quelques individus dotés de prédispositions subtiles, la Coiffe demeure invisible aux autres.

 

 

 

La Coiffe, signe de son activité éveillée pour les disciples.

  Le cinquième Karmapa, Déshin Shékpa (1384-1414), au moment du mûrissement de son activité éveillée, s’est rendu en Chine où il est devenu le gourou de l’empereur de Chine Taming Yunlo, de descendance céleste. Par l’œil pur de la dévotion, cet empereur perçut la Coiffe Noire qui ornait continuellement la tête du glorieux Karmapa. Il fit la requête de confectionner une copie de cette coiffe pour le bien de tous les êtres, ce à quoi le Karmapa consentit. Depuis cette date, elle est devenue le support visible de l’accumulation pour tous les pratiquants ordinaires.

 

 

La valeur de la Coiffe Noire.

    Notre maître  le Bouddha, que nous reconnaissons comme authentique, qui maîtrise toute la connaissance, qui possède la vision de sagesse, et qui accomplit tout bienfait, déclare dans le Lankaravatarasoutra:

 

Le détenteur de la Coiffe Noire,

Portant des habits monastiques,

Accomplira le bien des êtres sans discontinuité

Jusqu’au terme de l’enseignement des mille Bouddhas.

 

   

Puisque cette prophétie authentique se trouve exactement confirmée, n’ayons plus de doutes.

Orgyen Tsikyé Dordjé, dit également:

Une émanation de la parole de Tchenrézi viendra depuis la terre pure de Toushita pour accomplir le bien des êtres. La première incarnation, s’appellera Zangtcheu Tusoum Khyenpa, et sera le détenteur de la Coiffe Noire, diadème de sa famille, signe de son pouvoir. A chaque instant de son existence, il guidera une infinité d’êtres vers l’éveil. Tous ceux qui le verront, l’entendront, se souviendront de lui et seront touchés par lui, transmigreront devant le Noble Tchenrézi. Sa base d’émanation, la façon dont il prend naissance en accord avec ses souhaits, la certitude quant à l’origine de l’ornement de sa famille, les merveilles dont jouissent ceux qui lui sont reliés, tout ceci et le reste est clairement exposé et s’accomplit point par point.

Entrer en contact avec cette Coiffe qui libère par la vue occasionne des perceptions différentes selon l’esprit de chacun. Ceci est clairement expliqué, de manière très détaillée dans les biographies des incarnations successives du Karmapa.

 

 

Exposés des bienfaits.

   En gardant précisément à l’esprit ce raisonnement, lorsque vous entrerez en contact avec cette Coiffe dont la vue libère, l’esprit complètement unifié par la dévotion confiante, si vous en êtes capables, visualisez que par l’émanation et la résorption de rayonnements de lumière qui proviennent des Corps, Parole et Esprit du Karmapa, les deux voiles et les conditionnements accumulés depuis les temps sans commencement par les trois portes, sont purifiés. Commencez par développer cette conscience, puis pratiquez longtemps la méthode de fusion de votre esprit avec le Sien. Sinon, pratiquez la récitation du mantra Karmapa Tchenno avec une confiance naturelle.

    Méditez  la prière qui dit: “vous qui savez ce qui doit être accompli”. Puis, souhaitez que par la vertu qui vous a permis  de rencontrer dans cette vie, la Coiffe  qui libère par la vision, vous-mêmes, ainsi que tous les êtres, obteniez l’état d’indifférenciation avec le Bouddha Karmapa et Tchenrézi.

 

    Ou bien, récitez simplement les six syllabes et formulez, du fond du cœur, des souhaits afin que toutes les graines des fautes et des voiles accumulés par le désir ou la bêtise, qui poussent les êtres à se tourmenter les uns et les autres, même chez les animaux les plus insignifiants, soient purifiés. Souhaitez également  pouvoir jouir, dans cette vie, de tous les bonheurs et délices du monde, telles que la gloire ou la renommée… Formulez le souhait de ne jamais perdre, ne serait-ce qu’un instant, l’aspiration authentique, et ultimement, de renaître en Déouatchène, la terre du Bouddha Amitabha.

  Si vous faites tout ceci et que vous vous efforcez de créer des racines de vertu autant que vous le pouvez et que vous priez continuellement, tout ce que vous souhaitez sera exaucé.

 

 

 

Dans le Bodhicharyavatara, il est dit:

Même celui qui lui nuit, se lie au bonheur,

Je rends hommage à Celui qui est la source du bonheur.

 

Il en est ainsi de par les trois certitudes. A ce sujet, Orgyen Rinpotché, décrit les bienfaits pour ceux qui ont un lien avec cette Coiffe:

 

Même si elle est dénigrée par un être impur,

La connexion mettra un terme au samsara.

Puisque tous ceux qui sont liés à cette Coiffe

Par la vue, l’écoute, le rappel, ou le toucher,

En retireront tous un grand bienfait,

Nous devrions avoir foi en elle.

 

    En résumé, tout être qui verra, entendra, se remémorera ou entrera en contact avec la Coiffe, recevra en lui la graine de la réalisation et obtiendra l’état du Noble Tchenrézi, car tel est le pouvoir particulier de l’activité éveillée.

 

Selon Padmakara:

La particularité de la Coiffe Noire est

Que tous les êtres qui la voient

Sont protégés des conditions samsariques infortunées.

Qu’ensuite ils accéderont au rang de “Détenteurs de conscience”,

Ils verront, les yeux grands ouverts, le Noble Tchenrézi

Et obtiendront des qualités et un mérite égal au sien.

 

Le deuxième Karmapa, Karmapakshi, qui détenait des signes de réalisation extraordinaires, égaux à ceux des mahasiddhas indiens, déclare:

 

Pour qui verra la Coiffe associée à l’homme,

Il n’y aura pas d’états infortunés.

Quiconque entrera en contact avec ce grand bodhisattva, et cette puissante coiffe, n’aura pas à transmigrer dans les états infortunés.

Ceci, confirmé par ces paroles suprêmes, est une certitude absolue.

 

    Sans même parler des grands êtres qui comprennent les qualités des Bouddhas et des bodhisattvas, même parmi ceux qui sont complètement ignorants des causes et des caractéristiques de cette Coiffe Noire qui libère par la vue, entrer en contact avec elle développera la confiance qu’elle est quelque chose d’excellent et de véridique.

  Il est essentiel de s’entraîner à la confiance et à la vision pure de ce que l’activité éveillée des Karmapas est extraordinaire par leur engagement illimité et par le fait qu’ils ont atteint la perfection des deux accumulations depuis des kalpas innombrables.

 

Extrait d’une publication faite à Kagyu Dzong.

 

…Le Karmapa, entouré de ses moines, est assis sur un trône. Il porte, ou bien la coiffe de brocart de Gampopa, ou bien une coiffe rouge pointue que peuvent porter les Lamas qui ont une haute réalisation de la méditation. Les moines commencent à chanter. Dans leurs chants et leurs actes, ils représentent toute l’assemblée dans une requête prolongée demandant au Karmapa de manifester sa forme transcendante de Tchenrézi, le Bodhisattva de la  Compassion. Ils s’adressent d’abord au Karmapa comme Tusoum Kyempa, évoquant la lignée des Karmapas et le Yéchépa (l’aspect de suprême connaissance) de Tchenrézi. Ensuite, deux moines se prosternent et accomplissent l’offrande du Mandala, dans laquelle du riz est disposé rituellement sur un disque d’argent symbolisant l’univers tout entier, qui est offert à Karmapa-Tchenrézi. L’invocation prend alors la forme du traditionnel service aux sept branches.

 

 

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Il y a d’abord la prosternation, exprimant la dévotion à Karmapa-Tchenrézi, puis l’offrande d’une statue de Bouddha, d’un livre sacré et d’un stupa, symbolisant le corps, la parole et l’esprit de ceux qui font la requête. Chacun reconnaît ensuite ses erreurs et ses imperfections, adresse des louanges à l’activité divine de Tchenrézi, en se réjouissant de celle-ci, incite Karmapa Tchenrézi à tourner la roue du Dharma, à donner les enseignements et demande qu’il reste en ce monde et qu’il ne meurt pas. Un brocart brodé d’un Dordjé Gyadrame, symbole d’indestructibilité et d’immutabilité, est alors apporté au Karmapa et pendu sur le côté du trône. Le service aux sept branches se termine par la dédicace du bénéfice des actions des participants à tous les êtres. Un moine s’avance avec l’écharpe blanche de cérémonie. En réponse à la supplique, Sa Sainteté enlève sa Coiffe et les trompes commencent à jouer. A ce moment, il se prépare à entrer complètement en sa manifestation comme Tchenrézi, pleinement éveillé et irradiant l’énergie de la Compassion.

 

C’est maintenant la foi et la dévotion qui nous permettent de nous ouvrir, qui nous rendent accessibles à la bénédiction et lui permet de nous pénétrer. Chacun reçoit l’influence spirituelle, selon son degré de  confiance et de dévotion.

 

              Sa Sainteté prend dans la boîte le rosaire de cristal, qui n’est utilisé que durant la cérémonie de la Couronne, et ensuite la Couronne Vadjra ou Coiffe noire elle-même, place la couronne sur sa tête et répète cent huit fois le mantra de Tchénrézi OM. MANI.PADMÉ.HOUNG.  Cela parachève le lien avec son aspect transcendantal et avec l’assemblée. Ensuite, Sa Sainteté enlève la Couronne et la cérémonie se termine par les chants des moines qui dédient les bénéfices venant de la cérémonie à tous les êtres et demandent une longue vie pour Sa Sainteté.

  Après cela, ceux qui dans l’auditoire le souhaitent peuvent passer devant Sa Sainteté pour recevoir une bénédiction individuelle.

 

 

 

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20/12/2017
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